Vide greniers 2011

VIDE-GRENIER 2011

 

 

 

 

 

Le vide-grenier de Cressy ne débute qu’à 10 heures ce dimanche 10 avril, mais, à 8 heures déjà, le préau de l’école fourmille de mouvement.

Les fourmis orange de l’AHC s’agitent autour de l’installation des tables sous le préau couvert. Elles doivent vider deux chariots de tables et bancs, car ils ont été installés au mauvais endroit à leur goût. Et, pour pouvoir les déplacer, le seul moyen est de faire travailler intensément leurs biceps.

Les exposants sont aussi présents et commencent à décharger leurs voitures. Le quartier résonne du bruit des roues des petits chariots transportant une multitude d’affaires : des habits, des livres, de la vaisselle, des jeux, des bijoux, des jouets, des peluches, des DVD, des meubles et encore beaucoup d’autres objets, parfois bien mignons, parfois un peu insolites.

Dans ce va et vient, les fourmis se rendent compte que les retricycles n’ont pas de sacs poubelle. Oubli ou erreur ? Heureusement que l’armoire magique de l’AHC contient ces objets. Une autre surprise les attend : il manque des parties pour monter les panneaux d’affichage ! Tant pis, elles se débrouillent avec les moyens du bord. Depuis le temps…le « système D » leur est devenu familier. Elles collent certaines de leurs informations sur les vitres de l’école.

A 9h pile, la remise des tables commence. Les fourmis se concentrent avec la liste des personnes inscrites devant elles. Elles tracent les noms, encaissent les sous, rendent la monnaie et donnent le ticket que les gens doivent garder tout au long de la journée en cas de vérification ainsi que pour recevoir les 5Fr en retour après rangement de leur table. Il y a 140 tables de réservées et au final 137 tables auront été installées.

Maintenant commence un travail difficile pour la fourmi régulatrice, car les vendeurs ne sont pas forcément d’accord de pousser leur table d’un centimètre (même si le règlement le précise bien) et même si la table empêche les gens de circuler. Quelques petits « coups de gueule » seront quand même poussés ! Une vendeuse ayant 2 tables n’a pu en installer qu’une, car sa voisine n’a pas voulu se décaler. Au lieu de s’énerver, cette dame à l’esprit consensuel a préféré rendre une table et installer ses affaires sur un plus petit espace.

Un incident a eu lieu et serait passé inaperçu si il n’y avait pas eu la sirène de l’ambulance. Une exposante est tombée en sortant des cartons de sa voiture et son tibia n’a pas supporté le choc, il a fait « crac » !

C’est magnifique de voir les stands se monter. Il y en a qui apportent une pointe personnelle en mettant des nappes, en disposant certains objets avec une recherche de mise en valeur ou en mettant les bijoux sur de jolis socles. Les stratégies de vente sont aussi différentes d’un stand à l’autre. Certains préfèrent mettre le prix sur chaque article, d’autres ne mettent aucun prix et demandent à l’acheteur combien ils veulent donner pour l’objet convoité, et d’autres encore font un mélange des deux. Mais au final, en flânant à côté des stands, on entend que le marchandage est le maître mot de la journée : « si je prends les 10 livres, vous me faites un rabais de 5Fr ? », « cela est vraiment trop cher, je le prends à 3Fr de moins »…on se croirait parfois en plein nord africain…si amusant quand on y a pris goût !
Tout le préau de l’école s’est rempli de stands, c’est impressionnant !

Vers 10h30, commence la grande affluence des visiteurs. Pendant quelques deux heures il est difficile de se promener sans heurter quelqu’un. Mais ces visiteurs comment sont-ils venus ? Malheureusement, le vélo ou les pieds ne sont pas les moyens de transport préférés des gens et le quartier est très vite saturé en voitures. A tel point que le terminus du bus est pris pour un parking. Il a suffit d’une première voiture sur la place pour que tout le monde la suive.
Mais, aïe, aïe, aïe gros problème ! Le bus ne peut plus passer, car les Renault, Peugeot, Volvo, Nissan, Opel et autres se sont garées joliment les unes à côté des autres… mais…y compris sur le tracé du bus ! Les régulateurs des TPG arrivent et font dévier deux bus au rond point de la route de Loëx avant qu’ils ne s’enfilent dans le quartier. Les fourmis, elles, courent et font le tour du préau pour demander aux gens d’enlever leurs voitures du tracé du bus.

Mais… ce qui est étrange est que ces voitures ne sont à personne ! La police arrive aussi, mais ils sont sympa, ils n’envoient pas de dépanneuse en voyant les deux voitures qui gênaient le plus s’en aller. Les TPG mettent des amendes et installent des cônes avec des banderoles afin d’indiquer que le parcage est interdit. Ils décident de mettre un très gentil planton en faction le reste de la journée, ce qui a vraiment été nécessaire, car les voitures (pas les chauffeurs) se sentaient attirées par le bitume clair de la place. Elles ne lèvent pas leurs phares pour voir qu’il y a un panneau interdit à toute circulation. Il est décidé que les voitures qui s’en vont de la partie haute de la place, là où cela ne gène pas au passage des bus, ne seront pas remplacées par d’autres.
Les fourmis viennent remplacer le monsieur des TPG afin qu’il puisse aller manger un bon hot-dog et tout au long de la journée, elles viendront lui amener des boissons et des gâteaux, et même un banc…la chaleur l’aurait empêché de tenir de bout ; mais elles n’ont pas pensé à la crème solaire. Le pauvre, il a fini la journée couleur écrevisse ! Comme tant d’autres d’ailleurs !

Le soleil a envoyé ses rayons de toutes ses forces durant la journée entière, au point que la petite bise était souvent la bien venue. Ceci a aussi obligé les fourmis à s’activer autour de la buvette, car les gens avaient soif. Elles auraient bien voulu reposer leurs pattes, mais impossible ! Il faut cuire les saucisses pour les hot-dogs, couper le pain, faire marcher le four (ce qui n’est pas une mince affaire) puis surveiller les pizzas qui cuisent, couper les succulents et nombreux gâteaux amenés par des membres de l’AHC (quelle belle tradition !), mettre en valeur les sandwichs, chercher les boissons qui attendent dans le grand frigo des cuisines scolaires, faire couler les cafés, déballer les brochettes de bonbons que les enfants apprécient tant (comme certains adultes aussi), faire sauter les pop-corn dans la super machine prêtée par l’APEC, puis les mettre dans des sachets, s’assurer que le congélateur ne s’ouvre pas sur une flaque de glaces fondues au cas où les plombs sauteraient, ne pas se tromper dans les comptes au moment de rendre les sous…

Enfin bref, les fourmis fainéantes n’avaient rien à faire là. D’ailleurs, que disons-nous, il n’y en a pas des fourmis paresseuses, elles sont toutes pétillantes de vitalité !
Mais…il faut le préciser, tellement il est important, elles ont eu la chance (comme d’habitude) de recevoir de l’aide de certains membres bien aimables qui sont venus en renfort ! Sans cette aide, tant nécessaire et si précieuse, tout le dynamisme des fourmis « officielles » n’aurait pas suffit pour occuper tous les postes et assumer tous les besoins et imprévus.

Dans l’après-midi l’afflux des visiteurs se tarit un peu, mais l’ambiance conviviale est toujours là. Certains exposants en profitent pour voir ce que leurs voisins vendent et finissent souvent par acheter quelque chose.

Puis, les 16 heures arrivent très vite. Les gens commencent à remballer les affaires qu’ils estiment encore pouvoir vendre à un prochain vide-grenier. Le reste sera entreposé dans l’aula où une association caritative viendra les chercher lundi. Que d’affaires ! Ils vont avoir du travail pour tout prendre !

Les fourmis commencent à suer, car le rangement des tables est très complexe. Il y a des chariots de la commune de Bernex et d’autres de Confignon. Il ne faut surtout pas mélanger ! Elles ouvrent donc grand leurs yeux afin de bien lire l’inscription qui se trouve sous les tables et bancs. A un moment donné, elles se rendent compte qu’il y a une erreur. Elles vident une partie du chariot et là… caramba ! Il y a un banc indigène ! Puis, elles remontent la pile. Au final, chaque chariot doit contenir 24 tables et 48 bancs. Ouf, mission accomplie ! Mais par contre, aïe, aïe, aïe le dos ! Les fourmis risquent d’avoir quelques douleurs le lendemain, à moins de se dépêcher de rentrer et de prendre un bon bain délassant. Malheureusement pour elles, le travail n’est pas encore terminé. Elles enlèvent les déchets du préau, car il y en a un certain nombre ; elles descendent tout leur matériel dans les armoires leur appartenant ; elles nettoient la cuisine ; elles comptent les stocks de boissons et de vaisselle compostable qui leur restent ; elles se partagent les 5 gâteaux qu’elles avaient achetés en cas de manque (pas ceux « faits maison » car ils sont vite partis !) et elles finissent avec un petit débriefing et la satisfaction est bien visible sur leurs petits yeux qui sortent !

Maintenant, les fourmis orange de l’AHC vont pouvoir mettre les pattes sous la table en espérant que leur conjoint(e) leur aura préparé un bon petit plat, tout en mémorisant les quelques petits enseignements retenus pour améliorer l’organisation l’année prochaine !

 

Le comité de l’AHC

 

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