Fête de Cressy 2015

Les fourmis orange de l’AHC ont fait un rêve pour cette année exceptionnelle qui commémore les 10 ans de sa création : que tout se passe bien pour l’organisation de la Fête de Cressy, que la manifestation soit appréciée, que les gens apportent spontanément leur aide, que la pluie ne se mette pas en travers du chemin et qu’elles ne finissent pas la journée complètement fourbues.
Ce rêve n’a pas été si utopique, car presque tout a été parfait. Nous disons presque, car malheureusement des petits couacs font toujours partie intégrante d’une telle organisation.

Les flyers et affiches ont eu beaucoup de difficultés à atteindre la boîte aux lettres de la fourmi en charge de les amener à la Poste, pour que cette dernière les délivre directement chez les habitants des communes de Bernex et Confignon.
De plus, ils ont été livrés en même temps que d’autres publicités et se sont donc noyés dans la paperasserie.

Par contre, les ballons ont probablement fait le tour de la Suisse, car ils sont arrivés 3 jours après la Fête. Notre fourmi a dû imprimer en catastrophe les cartes que les enfants remplissent et accrochent au balon avec une ficelle. Cettee fourmi a dû se coucher fort tard la veille du jour J.

Sa collègue qui a organisé toute la logistique, avec les services extérieurs des communes de Bernex et Confignon et avec la Police Municipale a eu un choc en voyant que les chariots de tables-bancs avaient été déposés sur la place du terminus du bus. Ils auraient dû être livrés juste de l’autre côté de la place.
Là, ils prenaient la place de la tombola, de la caisse et du mur de grimpe. Arrrgh, au secours ! Elle en a eu des cheveux blancs avant l’heure… et, ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle en avait déjà…
Depuis son travail, car les fourmis cumulent les fonctions entre leur profession, leur vie de famille et le travail pour l’AHC, elle s’est débrouillée pour faire déplacer les chariots, après de multiples téléphones. Ouf, mission accomplie ! Tous les stands pourront prendre leur place, comme programmé.

Cette même fourmi avait déjà failli avoir un infarctus quand la Mairie de Bernex a commencé à hésiter à lui donner la clé pour l’électricité de la borne qui se trouve vers les terriers de la place du terminus du bus. L’électricité de la Luciole n’aurait pas suffi pour la sono et tous les appareils électriques utilisés à la buvette. Après explication sur l’utilité de cette clé, elle a quand même pu aller la chercher. Elle s’est du coup ruée dessus, au cas où ils changeraient d’avis.

Pendant ce temps, la fourmi qui s’occupait du podium s’arrachait les cheveux, car jusqu’au dernier moment elle ne savait pas quel type de podium elle allait trouver. Oh là là ! Entre les cheveux blancs et la tonsure, vous avez failli ne plus les reconnaître !
Elle a finalement pu aller le chercher, le charger sur la camionnette, le décharger au travail, le recharger sur la camionnette le vendredi soir, le décharger sur la place et finalement le monter pour le jour de la fête. Que de manipulations !
Mais au final, cette fourmi y aura gagné en muscles ! Du coup, elle s’est donné un challenge: garder ses belles formes jusqu’à l’année prochaine.

La fourmi chargée d’aller chercher la monnaie ne s’est pas arraché les cheveux, mais elle a pu observer le stress qu’elle a provoqué avec ces multiples demandes chez le pauvre guichetier. Ouf, au moins une qui a pu rigoler un peu… des déboires des autres !

Les imprévus font aussi partie de la préparation. Un des carrousels voulait déjà venir prendre place à l’endroit dévolu à son travail du dimanche. Il a fallu demander l’autorisation au concierge de l’école. Vous allez me dire que ce n’est pas bien compliqué de prendre le téléphone. Oui, vous avez raison, mais pas tous les métiers ne permettent de trouver un moment dans la journée pour le faire.
Enfin bref, ce sont toutes des choses inhérentes à toute préparation. Mais il faut quand même préciser que les choses deviennent de plus en plus compliquées et les fourmis doivent être de plus en plus claires et précises dans toutes les paperasseries administratives.

Malgré certaines difficultés, il y a aussi des choses qui se simplifient. Les fourmis n’ont plus besoin d’envoyer un courrier pour le lâcher de ballons, ni d’appeler la tour de contrôle ; la seule mention « moins de 300 ballons », dans la demande d’autorisation cantonale, suffit.

Le samedi, les fourmis se retrouvent pour préparer les sandwichs, la pâte à crêpes, la salade de fruits et la salade de coleslaw. Elles doivent, aussi, monter toutes les affaires (et il y en a un paquet) et tenter de les entasser dans la voiture géante d’une des fourmis, aller chercher les tentes qu’elles ont louées, aller chercher la machine à pop-corn et monter le podium.
Elles ont même bravé la pluie tombée avec force et acharnement pendant 15 minutes. Un vrai déluge. Puis, elles se retrouvent au Proxi pour noyer leur chagrin… mais non… pour retrouver des forces avec un petit verre de Martini. Oh les coquines !
Elles arrivent, malgré le Martini, à se lever à l’aube, car les voilà à pied d’œuvre à 7h30 du matin… dur pour un dimanche matin ! Elles sont aidées par des jeunes recrutées (seulement des filles ?) par le BUPP. Tout ce beau monde ne chôme pas jusqu’à 11h30. Chacun a son rôle à jouer, c’est une vraie fourmilière hyperactive !

A 11h30 tapantes, les premières personnes arrivent pour l’apéritif offert et les enfants rejoignent le bas de l’école pour aller chercher un ballon. Tout le monde se retrouve sur la place pour le beau lâcher de ballons haut en couleurs.

Puis, c’est la ruée à la caisse pour l’achat des différents bons pour l’alimentation et les attractions. Les fourmis sont au taquet, elles doivent calculer, et là… c’est parfois un peu compliqué quand les gens veulent 3 boissons, 2 hot-dogs, 4 brochettes de bonbons et que finalement ils se rétractent et veulent 6 bons attractions, 3 boissons et 2 hot-dogs. Ce qui est certain, c’est que la nuit d’après sera remplie de cauchemars sous forme de chiffres, pour celles qui sont restées à la caisse.

Les gens ont eu cette année la possibilité de manger des plats asiatiques. Un habitant du quartier a une petite entreprise de food truck et il a régalé tout le monde qui désirait goûter à ses spécialités. Les autres ont profité de la buvette des fourmis avec les hot-dogs, les sandwichs, la salade coleslaw, la salade de fruits, la brochette de bonbons, les pop-corn et les boissons.
Oups, j’oubliais les crêpes ! Les fourmis ont changé leur recette pour arriver, maintenant, à une quasi excellence… c’est un vrai régal ! D’ailleurs, cela se voit, car il y a la queue au stand. Il y a aussi le choix avec une profusion de pâtisseries variées présentée par l’association PEAS (celle qui gère les voyages humanitaires avec le BUPP).

Une fois la panse bien remplie, les enfants partent à l’assaut des différents manèges que les fourmis ont dégotés, il y en a pour tous les goûts. Les sportifs essayent les trampolines, il y en a même qui font des sauts périlleux, quelle souplesse ! Les agiles tentent le mur de grimpe, les téméraires se frottent au rodéo, les fougueux se jettent dans le toboggan du grand château gonflable, les petits sautent dans le mini château gonflable et les paresseux se relaxent sur les chaises volantes.

Pendant ce temps, les animations s’enchaînent. Elles ont commencé par de la zumba avec une animatrice habitant le quartier qui œuvre en faveur de la « Ligue contre le Rhumatisme ». Elle a fait un atelier où petits et grands ont participé. Au loin, les fourmis ont vu des filles n’osant pas s’approcher qui tentaient les mêmes déhanchés.
Le sol de Cressy a tremblé sous les pas très rythmés des danseurs de rock de la Rock Dance Company. Ils ont fait des démonstrations par groupe d’une dizaine et par duo. Il y a même eu un magnifique trio de petits danseurs en herbe. Un duo a été stoppé net dans ses acrobaties, car la musique a soudain fait silence. Il a fallu quelques minutes pour réparer ce bug. Les danseurs en ont profité pour reprendre leur souffle et recommencer sur un rythme encore plus endiablé. Les spectateurs ont à chaque fois plaisir à les voir.

Cette année, au vu des 10 ans de l’AHC, un discours officiel a été organisé avec les Maires des communes de Bernex et Confignon. Les fourmis avaient demandé à M. Dal Busco de venir. Malheureusement, son agenda était trop rempli.
Mais… c’était sans compter sur son envie de partager un moment avec nous ! Il est apparu pile à l’heure.

La fourmi Co-présidente a commencé par l’historique de l’AHC et l’énergie des fourmis à organiser toutes ces manifestations dans le quartier. Elle a aussi insisté sur le fait qu’elles font ce travail en tant que bénévoles et qu’elles ont besoin de petites pattes pour les soutenir, car l’épuisement commence à pointer le bout de leur nez.
Mme Jay (Maire de Confignon) a continué en axant son discours sur la disponibilité et l’énergie des fourmis. M.Vonlanthen (Maire de Bernex) a aussi appuyé sur la disponibilité des fourmis même hors du quartier. M.Dal Busco a orienté son discours sur ce qu’est devenu le quartier grâce aux fourmis. Cette séance s’est terminée avec une présentation de toutes les fourmis et une séance photo officielle. Waouh, il y avait un vrai photographe mandaté par les communes pour cette partie de la fête.

La musique a pris le dessus grâce à plusieurs jeunes. Ils ont interprété différents chants à la mode de chez nous.
Puis le quartier a à nouveau scandé au rythme de la salsa, du reggaeton et de la bacchata. Carlito Macumba, le professeur passionné, entraîne une foule de monde dans son sillage. Et cela se trémousse et se déhanche.
Pendant ce temps, des petits sportifs shootent le ballon de foot dans la salle de gymnastique sous la houlette du BUPP.
Cette année, les filles ont osé sortir des bois et ont joué avec autant de plaisir que les garçons.
Toute la journée, la tombola a fait des heureux. Le stand, comme chaque année, a été rempli de pleins de beaux lots à gagner. Mais le vent, lui, n’a pas eu l’air d’apprécier ceci et il a créé des bourrasques jusqu’à ce que les affaires tombent. Il y a eu un grand bruit. C’était les bancs qui étaient sur les tables, afin de pouvoir présenter tous les objets… qui ont roulé jusqu’au sol. Heureusement, plus de peur que de mal. Toutes les fourmis ont accouru et ont tout réorganisé.
Le panier garni a été sous-pesé et évalué à un poids qui passait allègrement de 3 kg à 30 kg. C’est un adolescent qui a eu le privilège de le gagner à 300 grammes près. La fourmi en charge de cette activité était un peu stressée, car le papa d’une des fourmis vient chaque année et joue 6 tickets. L’année passée, il avait tellement mal écrit que la fourmi avait lu un autre chiffre et avait annoncé un autre gagnant alors que c’était lui qui avait été au plus près du poids exact.
Donc, cette année, la fourmi a été super attentive aux chiffres inscrits par cette personne. Elle avait reconnu l’écriture. Mais c’était bien le jeune qui a été le plus près. Le papa de la fourmi devra revenir l’année prochaine. En fait, cette fourmi est très douée, elle arrive même à œuvrer pour fidéliser la clientèle !

Les chevaux ont aussi travaillé fort en transportant les enfants dans une charrette.

Il est 17h et il faut arrêter les manèges. Là, c’est difficile pour certaines personnes de comprendre que la journée se termine gentiment.
Les fourmis sont d’attaque pour ranger. La journée s’est très bien passée et leur rêve s’est finalement réalisé : les gens étaient contents, le soleil a été fidèle, les bénévoles ont répondu présent et les fourmis n’ont pas fini la journée sur les rotules. Il y a juste eu quelques remarques sur le fait qu’il n’y avait pas de manège pour les tous petits.
Effectivement, les fourmis en avaient conscience. Mais voilà, ce sont, des fois, les limites financières qui mettent le holà, ou, tout simplement, la non disponibilité de certains forains à la date de la fête.
Mais les petits avaient la possibilité de faire un joli bricolage au stand tenu par l’association des aides familiales ou de sauter dans le petit château gonflable. Ils ont aussi eu la possibilité de voir des ballons se transformer en différents animaux, et ceci grâce à un clown. Mais la plupart étaient bien mieux maquillés que le clown, car ils étaient passés entre les mains expertes d’une professionnelle.

Peut-être que la Fête Cressy 2016 sera plus axée petite enfance.

Il faut donc patienter jusqu’au 25 septembre 2016 !

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